Bienvenue dans notre Royaume… végétal!

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Souvent l’on entend pour décrire notre belle région : « un paysage à couper le souffle », « un décor enchanteur », « l’accueil chaleureux des gens du Bas-Saguenay » …

La flore, qui s’épanouit en ces lieux, en est un des facteurs clés.

La palette du monde végétal qui y règne est impressionnante. Entre Fjord et sommets (le plus haut se situe au niveau de la « montagne Poulin » à plus ou moins 1021 mètres d’altitude), la flore est omniprésente sous les formes et les tailles les plus diverses. Et que dire des fragrances, des couleurs et autres attributs.

Depuis les ondes marines et douces jusque dans les hauteurs « dénudées » en passant par les rives, les champs et les forêts, sans oublier chemins, jardins, et autour des habitations, la diversité floristique est étonnante. On la retrouve, aussi bien terrestre qu’aquatique, sous formes d’arbres, d’arbustes, qu’elle soit herbacée, ligneuse ou non, sous forme de mousse, lichen (symbiose entre une algue et un champignon), fougères, prêle, etc.

Ici, on peut contempler des espèces (parfois en très faible échantillonnage) des 3 zones de végétation du Québec. À savoir la zone tempérée nordique, la zone boréale et la zone arctique. Ces zones sont subdivisées en sous-zones, qui elles-mêmes sont divisées en domaines bioclimatiques. Le Bas-Saguenay se retrouve dans la zone tempérée nordique, partageant quelques affinités avec la zone boréale, dans la sous-zone de la forêt mélangée et dans le domaine bioclimatique de la « sapinière à bouleau jaune », et celui de la « sapinière à bouleau blanc » par endroits (une des affinités de la zone boréale). Cela pourrait se traduire grosso modo en « zone boréale mixte ».

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La flore et la faune forment une symbiose.

Toute cette flore amène avec elle une incroyable diversité faunique : mammifères, oiseaux, insectes, reptiles et batraciens, poissons, invertébrés, etc., les uns ne vont pas sans les autres.

Fourrure, plumes, peau, carapace, eau, vent, vêtements, sont autant de moyens de transport à destination aléatoire pour spores, pollens, et graines. Ces dernières, lorsqu’elles sont absorbées et non digérées, sont ensuite relâchées, avec en prime, un « bon compost ». Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins.

Des plantes qui peuvent parfois paraître comme « exotiques »

De la famille des orchidées (sabot de la vierge, goodyéries, etc.) ou des plantes carnivores (sarracénie pourpre, droseras ou rossolis), elles sont belles et bien présentes dans nos contrées.

Comment voulez-vous que l’habitant ne soit pas chaleureux ? Vivre dans un tel environnement, dont nous sommes en quelque sorte les gardiens, nous rend humbles face à cette tapisserie recouvrant la sculpture magmatique, et donne juste le goût, ô belle flore, de te partager avec joie!

Depuis toujours, cette richesse floristique permet à maintes espèces, y compris bien sûr l’être humain de se nourrir, s’abriter, se camoufler, à tapisser nids et tanières, de se vêtir, s’outiller, se bâtir… et de se soigner.

Avec un petit rafraîchissement des connaissances égarées, aurions-nous besoin de tant de médicaments ?